La Horde du Contrevent d'Alain Damasio.
La réponse ultime à ceux qui prétendent que les bons auteurs français de fantasy n'existent pas. Ce livre est extraordinaire. Un livre "one-shot" d'aventures dans un monde défini par un seul élément : le vent. Une densité incroyable, un niveau d'écriture fabuleux. Ce mec n'a écrit que deux bouquins en 10 ans, et on comprend pourquoi, c'est du très, très bon.
Il est même passé devant la Compagnie Noire de Glen Cook dans mon hit parade. La Compagnie Noire, 13 tomes d'Annales racontant les aventures d'une bande de mercenaires. Pas des mercenaires qui délivrent des princesses et tuent des brigands. Nan. Les autres.
Pour finir (sisi, je finis, si je me lache a parler de bouquins je vous écrit un pavé monumental), la très classique saga des Princes d'Ambre de Zelazny, une référence du genre.
Et comme je suis faible et pas foutu de m'en tenir à ce que j'ai dit, je conclus par Pierre Bordage (encore un français), avec la trilogie des Guerriers du Silence notamment (auteur primé par tous les jurys possibles et inimaginables, et c'est pas un hasard).
Concernant les conseils donnés avant : Orson Scott Card, rien à dire, énormissime. D'ailleurs pour ceux qui ont lu la Stratégie Ender et les suites, je vous conseille "Ender Wiggin : Premières rencontres", recueil de nouvelles regroupant 4 textes : l'enfance du père d'Ender, sa rencontre avec la mère d'Ender, la nouvelle à l'origine du livre La Stratégie Ender, et enfin la rencontre d'Ender et Jane.
K.Dick idem, à lire pour les fans de SF, mais à réserver aux lecteurs avertis : il est parfois confus, indigeste, mais c'est ce qui fait son charme (en ce qui concerne Blade Runner, c'est le nom du film, tandis que "Les Androides rêvent-ils de mouton electroniques ?" est bien le nom originel du roman. C'est uniquement après la sortie du film que le roman a été réédité sous le titre "Blade Runner".)
Herbert (Dune), soit on aime tout, soit on aime le premier tome et pas le reste, soit on aime rien. Ca reste assez spécial, mais foutrement bien écrit.
Werber peine à se renouveller à mon sens, à vouloir épuiser son sujet (l'étude de l'homme) sous tous les points de vue (fourmis, anges, dieux...), il en vient à perdre ce noyau d'originalité qui me semble nécessaire pour un roman. Sa trilogie des dieux notamment m'a parue vraiment trop convenue et prévisible.
Asimov, la je suis pas objectif du tout. Certains le trouvent chiantissime et plat, moi je suis plus que fan, qu'il s'agisse de Fondation ou des Robots, c'est l'un des pères de la SF, avec A.E.Van Vogt notamment.
Pratchett. Euh. Comment dire. Au boulot, je porte une sacoche "Ankh Morpork Post Office". Besoin de détailler ?
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Joueur le plus vil de Goldenage© 
). Mon préféré de K Dick est Ubick.
)
